Le tatouage occupe un espace de plus en plus important dans la culture générale, et infiltre de plus en plus de domaines qui n’ont pas nécessairement de lien direct avec cet art. Les designers de jeux vidéo semblent avoir un intérêt grandissant pour le tatouage, car nous voyons de plus en plus de personnages de jeux vidéo très tatoués. Dans des contextes artistiques tels qu’un jeu vidéo, le tatouage peut être un outil narratif très pratique. Voici quelques exemples de jeux vidéo qui, selon nous, exploitent bien le tatouage dans le design de leurs personnages. - Ellie, the last of us 2 Possiblement un des meilleurs exemples de tatouage dans un jeu vidéo récents, Ellie, dans le jeu The last of us 2, porte un tatouage d’une fougère avec un papillon de nuit. Il y a beaucoup de symbolique et d’utilité dans le jeu. (Attention au SPOILER) , la raison première du tatouage de Ellie est de cacher une cicatrice de morsure sur son bras. Tatouer par dessus des cicatrices pour les couvrir est une pratique assez courante. Beaucoup de gens se tournent vers le tatouage pour se réapproprier leurs corps après un évènement traumatique ayant laissé une cicatrice (nous avons écrit un article spécifiquement sur ce sujet (https://www.amazinktattoo.ca/fanzink/le-tatouage-en-dehors-de-lesthetisme) . Qu’un jeu vidéo aussi connu présente cette pratique est une très bonne chose selon nous, et montre un autre type de motivation à aller vers le tatouage. De plus, le tatouage évolue au fil du jeu, et sert d’un repère de temps pour le joueur pour des sauts dans le temps. Le tatouage a été conçu par l’artiste Natalie Hall, de Californie.
Le tatouage prend une place grandissante dans le monde des jeux vidéos et il est intéressant de voir que les développeurs voient de plus en plus le tatouage comme un outil narratif autant qu’esthétique. Beaucoup d’artistes utilisent l’univers des jeux vidéo pour créer des flashs, nous sommes heureux de voir que les développeurs font la même chose et s’inspirent du tatouage pour donner plus de profondeurs à leurs personnages et leurs univers!
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Le tatouage est avant tout une manière de s'exprimer avec un élément esthétique important. Mais dans d'autres contextes, le tatouage peut devenir nécessaire au bien-être et même salutaire. Voici quelques exemple d'applications du tatouage pour une motivation autre que simplement l'esthétique de l'art corporel qui risquent de vous intéresser. Ces exemples montre des circonstance de tatouage qui sorte complètement de leur contexte habituel. Un large mouvement à brasser notre industrie dans la dernière année, le #moiaussi plusieurs clients/clientes qui ont vécu des expériences désagréables avec des artistes tatoueurs/perceurs se sont manifester, et ont témoigner de leur expérience avec des artistes ayant eu des comportement inapproprié. Sekre un artiste tatoueur du studio la seconde porte de Montréal s'est senti interpellé et s'est mis à la place des victime en ce disant que certaine personne se sentirais mal a l'aise de porter des pièces de tatoueurs qui ont été nommé dans ce mouvement et qui porterais les marques indélébile de ce qu'ils ont vécu. voici le lien de la Fondation Canadienne de femmes Pour quelqu'un qui à vécu un trauma ayant laisser des marques sur son corps, ou qui a des cicatrices reliées à de l'auto-mutilation. Le recouvrement de cicatrice par un tatouage peut être une façon de réapproprié sont corps. Celà permet de les cacher et de donner un nouvel esthétisme au corps mais aussi de clore un épisode douloureux. Nous pourrions aussi penser au cicatrice causées par la chirurgie esthétique qui parfois peuvent être visuellement dérangeante pour la personne qui les portent. Il faut par contre patienter au moins 1 an avant de faire tatouer une cicatrice pour que le tissu soit bien réparer et sain. Voici un exemple de cicatrice d'abdominauplastie en cours de recouvrement fait par Mathieu un artiste du Amazink Dave et Beth Cutlip chez Southside Tattoo shop de Brooklyn Park, Maryland fournisse un service gratuit de dissimulation de tatouages haineux à travers son association, Redemption Tattoo. Leur but, aider ces gens en quête de rédemption grâce à un changement physique qui peut tout changer.« Vous n’imaginez pas combien de tatouages racistes se promènent en Amérique à l’heure actuelle. » Ils ont décider de faire une publication facebook pour toucher le maximum de gens. Parfois, les gens font de mauvais choix, et parfois les gens changent. Nous, chez Southside Tattoo, aimerions les aider à changer. Si vous, ou quelqu’un que vous connaissez, avez un tatouage lié à un gang ou au racisme, et que vous voulez qu’il soit couvert, NOUS LE COUVRIRONS GRATUITEMENT. Sans poser de questions. Nous croyons qu’il y a assez de haine dans ce monde et nous voulons faire une différence. S’il-vous-plaît, appelez le magasin pour mettre en place une consultation avec l’un de nos artistes. » Jen Lee Friesen, Red Tide tattoo studio Saskatoon,SK Une artiste tatoueur de Saskatoon au Canada travail avec l'organisme ''areola restorative tattoo'' et elle tattoo des aréoles de mamelons post-cancer du sein à des femmes qui suite à des reconstructions n'ont plus de mamelon. ![]() recouvrement fait par Jen Lee Friesen, Red Tide tattoo studio Saskatoon,SK avec areola restorative Pour conclure, il est primordiale de comprendre que l'art corporel ne s'arrête pas à simplement de l’esthétisme. L'art corporelle peut être une expérience très intense et réparatrice pour des personnes ayant besoin de reprendre possession de leur corps, ou qui veulent enlever les marques permanentes d'évènements traumatique sur leur corps. Peu importe la raison, l'art corporelle sera toujours un outils très puissant, pour l'acceptation de son propre corps. certaines informations sont tirer d'un article du Brunhile magazine
Pour faire suite à notre article sur la suspension, une pratique méconnu nous vous présentons le témoignage de Amber une consoeur perceur de Toronto qui nous raconte sa première suspension corporelle avec Pat Pierce et le MSG Montreal Group
Qu’est-ce qui t’a attiré vers la suspension ? Depuis que je m’intéresse à la modification corporelle, j’ai toujours voulu faire de la suspension. Pour moi c’est la sensation forte de se pousser et de voir de quoi notre corps est capable. Quelle douleur est-ce qu’on est prêt à endurer pour vivre une expérience. Quelle était l’ambiance ? L’ambiance était très agréable. J’ai remarqué que c’était le groupe qui donnait le ton, donc je crois que c’est très important d’avoir un groupe de gens solide autour de toi. Sentir le support d’étrangers et recevoir leur aide à travers un moment vulnérable, c’est vraiment quelque chose. Avoir une bonne équipe aussi, s’il y a des accrochages (jeux de mots voulus) ils étaient capables de me guider et de calmer mes inquiétudes. C’est un jeux mental, donc des fois tu as seulement besoin d’aide pour le naviguer. Comment te sentais-tu avant/pendant/après ? Avant de monter, j’étais un peu anxieuse, mais voir d’autres gens faire leur suspension avant moi m’a calmé un peu. Je pense que cette partie est différente pour tout le monde, ça peut mettre des limites sur ton expérience si tu la compares. Personnellement, j’étais frustré de ne pas avoir réalisé que j’aurais pu bouger beaucoup plus, mais il y a toujours une prochaine fois. Les perçages étaient très intenses, mais presque cathartiques. Pendant la suspension, c’était absolument incroyable. Une fois que tu passes au travers de la douleur et que toute l’adrénaline te frappe, c’est comme flotter sur un nuage. Je n’ai jamais vécu une affluence de ce genre dans ma vie et je pense que c’est un état d’esprit que je vais rechercher toute ma vie. Immédiatement après la suspension tu as un sentiment de tristesse pure, c’est fini. Ça ressemble au << post conference blues >> (en référence à la conférence de l’APP), ou d’avoir été à un festival de musique toute la fin de semaine avec tes amis, en sachant que dimanche, ce sera fini et la vie reviendras à la normale. Le jour d’après, la douleur physique arrive, tu as l’impression de t’être fait frapper par un train, mais ça vaut la peine. As-tu ressenti des bienfaits physiques ? Émotionnel ? Psychologique ? Ce que j’ai retiré de l’expérience est un état d’esprit de « Si je peux me suspendre au plafond par des crochets, est-ce qu’il y a quelque chose que je ne peux pas faire ? » Je me prouvais quelque chose à moi-même, et c’était vraiment un accomplissement d’être capable de faire ça. Ça m’a montré une force que je ne savais pas que j’avais. Le referais-tu ? Absolument, mon prochain but est de faire une suspension extérieure. Est-ce que c’est douloureux ? Ça fait définitivement mal. Avais-tu peur ? J’avais relativement plus peur de comment mon corps allait réagir, plutôt que de le faire en général. Pour de plus amples renseignements tu peux contacter Patrick via [email protected] Tu peux aussi visiter le site du groupe de suspension de Montréal www.hookedonmsg.com/ traduction de l'anglais par Jérémy Paquette |
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Octobre 2022
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