Pour faire suite à notre article sur la suspension, une pratique méconnu nous vous présentons le témoignage de Amber une consoeur perceur de Toronto qui nous raconte sa première suspension corporelle avec Pat Pierce et le MSG Montreal Group
Qu’est-ce qui t’a attiré vers la suspension ? Depuis que je m’intéresse à la modification corporelle, j’ai toujours voulu faire de la suspension. Pour moi c’est la sensation forte de se pousser et de voir de quoi notre corps est capable. Quelle douleur est-ce qu’on est prêt à endurer pour vivre une expérience. Quelle était l’ambiance ? L’ambiance était très agréable. J’ai remarqué que c’était le groupe qui donnait le ton, donc je crois que c’est très important d’avoir un groupe de gens solide autour de toi. Sentir le support d’étrangers et recevoir leur aide à travers un moment vulnérable, c’est vraiment quelque chose. Avoir une bonne équipe aussi, s’il y a des accrochages (jeux de mots voulus) ils étaient capables de me guider et de calmer mes inquiétudes. C’est un jeux mental, donc des fois tu as seulement besoin d’aide pour le naviguer. Comment te sentais-tu avant/pendant/après ? Avant de monter, j’étais un peu anxieuse, mais voir d’autres gens faire leur suspension avant moi m’a calmé un peu. Je pense que cette partie est différente pour tout le monde, ça peut mettre des limites sur ton expérience si tu la compares. Personnellement, j’étais frustré de ne pas avoir réalisé que j’aurais pu bouger beaucoup plus, mais il y a toujours une prochaine fois. Les perçages étaient très intenses, mais presque cathartiques. Pendant la suspension, c’était absolument incroyable. Une fois que tu passes au travers de la douleur et que toute l’adrénaline te frappe, c’est comme flotter sur un nuage. Je n’ai jamais vécu une affluence de ce genre dans ma vie et je pense que c’est un état d’esprit que je vais rechercher toute ma vie. Immédiatement après la suspension tu as un sentiment de tristesse pure, c’est fini. Ça ressemble au << post conference blues >> (en référence à la conférence de l’APP), ou d’avoir été à un festival de musique toute la fin de semaine avec tes amis, en sachant que dimanche, ce sera fini et la vie reviendras à la normale. Le jour d’après, la douleur physique arrive, tu as l’impression de t’être fait frapper par un train, mais ça vaut la peine. As-tu ressenti des bienfaits physiques ? Émotionnel ? Psychologique ? Ce que j’ai retiré de l’expérience est un état d’esprit de « Si je peux me suspendre au plafond par des crochets, est-ce qu’il y a quelque chose que je ne peux pas faire ? » Je me prouvais quelque chose à moi-même, et c’était vraiment un accomplissement d’être capable de faire ça. Ça m’a montré une force que je ne savais pas que j’avais. Le referais-tu ? Absolument, mon prochain but est de faire une suspension extérieure. Est-ce que c’est douloureux ? Ça fait définitivement mal. Avais-tu peur ? J’avais relativement plus peur de comment mon corps allait réagir, plutôt que de le faire en général. Pour de plus amples renseignements tu peux contacter Patrick via [email protected] Tu peux aussi visiter le site du groupe de suspension de Montréal www.hookedonmsg.com/ traduction de l'anglais par Jérémy Paquette
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Octobre 2022
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